La mort est souvent perçue comme la négation de la vie, la vie comme l’antithèse de la mort. La biologie, par l’étude de la mort cellulaire, a permis de transcender ce manichéisme. La mort n’apparait plus comme extérieure à la vie, mais comme un processus tangible, à l’œuvre dans le vivant. Si la mort peut être créatrice, son dysfonctionnement peut aussi être la cause de pathologies mortelles (cancer). Ce discours biologique peut-il vraiment être étendu pour raisonner, en général, sur les relations entre la vie et la mort ? En quoi peut-il nous concerner, nous autres, pauvres mortels ?